vendredi 19 septembre 2008

Terirem



Le début d’une agrypnie (office qui dure toute la nuit) est toujours impressionnant. Durant une demi-heure, les moines chantent une salutation à la Mère de Dieu, en se répondant de chœur en chœur dans l’église bondée. Khairé ! Khairé ! (Salut ! Salut !) Au milieu de la nuit, l’intensité croît encore, quand commencent les Terirem, qui peuvent durer une heure, sous les lustres qui se balancent, en souvenir de la danse du roi David devant les Tables de la Loi. Les « Terirem » désignent le chant que la Vierge chantait, dit-on, en berçant le Christ. Ceux-ci ne veulent pas dire autre chose que « la, la, la ». Grâce à eux, on passe aisément le cap des deux heures du matin. On peut aller dormir, bien sûr, quand on veut. Ou s’étendre dehors sous les fenêtres ouvertes de l’église laissant passer le chant des moines, tandis qu’au loin la lune sereine tresse un chemin de lumière sur les eaux calmes et sombres de la mer... (SOURCE ICI)

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