jeudi 6 novembre 2008

Opus Dei. La Philocalie.

CHAPITRES D'HESYCHIUS DE BATOS SUR LA VIGILANCE
(traduction personnelle du grec avec l'aide de la traduction latine de la patrologie grecque de Migne)

1-La vigilance est la méthode spirituelle, qui, par l'assistance de Dieu et poursuivie avec application et ardeur, libère entièrement l'homme des concepts et paroles pleines d'affections (dans le sens de maladies) et des actes défectueux. De plus, elle prodigue, autant que cela est possible, une connaissance sûre du Dieu incompréhensible. En outre, elle offre l'explication secrète des mystères divins et cachés, ainsi elle fournit en abondance les forces pour pénétrer et accomplir les prescriptions (commandements dans le sens de "voie vers le salut, la santé" cf. "la prescription médicale") de Dieu, tant de l'ancienne que de la nouvelle alliance, et procure tous les biens du siècle à venir. C'est elle, la vigilance, qui est proprement la pureté du cœur qui, a cause de son excellence et de sa beauté, ou plutôt (pour parler plus exactement) a cause de notre apathie et de notre négligence, est décidément fort rare chez les moines. C'est elle, cette pureté du cœur, que le Christ a proclamé bienheureuse par cette parole : "Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu." Puisqu'elle est cela même, elle s'achète très cher.
La vigilance tant qu'elle subsiste dans l'homme est le guide qui réalise la vie droite qui plait à Dieu. Pour instruire notre marche en avant, elle nous enseigne l'observation et comment mettre en mouvement d'un manière juste les trois facultés de l'âme (le désir, l'ardeur et la raison). Elle garde les sens à l'abri et sa participation aux quatre qualités principales ( la prudence, la tempérance, la force et la justice) s'accroît quotidiennement.

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